Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Les autorités belges sont actuellement occupées à rechercher activement une solution future pour le stockage définitif de leurs déchets nucléaires, essentiellement ceux provenant des centrales nucléaires. Leur proposition consiste à les enfuir dans des couches rocheuses très profondes. Certaines des régions éventuellement considérées sont très proches de notre pays.
Les couches rocheuses de la Gaume se trouvent à moins de 10 km de la commune de Käerjeng, et à proximité de sources d’eau du SES contribuant à l’alimentation de notre commune en eau potable.
Les schistes ardoisiers du Synclinal de Neufchâteau s’étendent jusque dans la région du Lac de la Haute-Sûre. Le gros problème réside dans le fait que +/- 80% de la population luxembourgeoise dépend, comme nous, du SEBES qui puise l’eau potable dans le Lac de la Haute-Sûre.
Déi gréng n’ont jamais considéré l’énergie atomique comme solution, car elle est fondée sur une technologie à haut risque. Depuis 70 ans aucune solution valable n’a pu être trouvée pour le stockage définitif des déchets hautement radioactifs, dont une partie continuera à être dangereuse les prochains 500.000 ans, aussi bien pour les êtres humains que pour la nature. Le stockage géologique, c.-à-d. cet enfouissement irréversible envisagé, risque de contaminer à jamais notre précieuse eau potable.
Quelles réactions jusqu’à présent ?
Depuis toujours, le Luxembourg s’est opposé à l’énergie atomique. En tant que « déi gréng », nous sommes fiers de faire partie du large mouvement Anti-Nucléaire, qui s’engage à tous les niveaux dans la lutte contre l’installation d’un dépôt de stockage définitif de déchets nucléaires dans la région frontalière :
Au niveau du Gouvernement, notre ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg a donné les informations sur le dossier en question lors d’une conférence de presse. Elle exige un surplus de transparence ainsi qu’une coopération transfrontalière dans la gestion du dossier. Cette exigence de notre ministre a déjà porté ses fruits et a déclenché une vague de protestations contre le projet en Wallonie.
Carole Dieschbourg a également annoncé qu’elle enverra – au nom du Gouvernement luxembourgeois – un avis très critique aux autorités à Bruxelles.
A la Chambre des député-e-s, une loi sur la responsabilité civile en matière de dommages en relation avec un accident nucléaire a été votée le 26 mars et notre député François Benoy a fait voter une motion et une résolution incitant le Gouvernement et la Chambre à continuer de faire pression sur les autorités belges.
Le conseil communal de Echternach, s’est manifesté par une prise de position adressée aux autorités belges, marquant l’opposition de la commune au stockage géologique et exigeant un véritable débat sociétal préalable.
A vous de réagir aussi !
Nous pensons avoir de bonnes chances d’influencer les décisions des autorités belges si nous continuons à maintenir la pression élevée. Nous pouvons y arriver en associant l’action commune de la politique et de la société civile. Chacun de nous est concerné et chaque citoyen peut, dans le cadre de la consultation publique transfrontière, qui est encore ouverte jusqu’au 13 juin, informer les autorités belges de son désaccord au projet en question.
Vous trouvez plus d’informations sur le site https://greng.lu/aktualiteit/consultation-publique-belge-sur-le-stockage- des-dechets-nucleaires/ .
Passez à l’action ! Ce projet nous concerne TOUS et son impact sur les générations futures risque d’être extrêmement important ! Ne tardez pas à remplir le formulaire en ligne jusqu’au 13 juin sur le site https://publieksbevraging.typeform.com/to/vtiUy9 .
Une suggestion pour remplir le formulaire peut être trouvée dans le lien ci-dessus de déi gréng.
Nous vous remercions de tout cœur pour votre engagement.
